Biographie de Finn Erling Kydland

 

Finn Erling Kydland
Finn Erling Kydland

 

Informations principales

Finn Erling Kydland est un économiste norvégien, né le 1er décembre 1943 à Soyland en Norvège.

À partir de 1977, il commence à enseigner en tant que professeur d’économie à l’école de commerce Tepper, au sein de l’université Carnegie-Mellon, en Pennsylvanie, aux États-Unis. En 2004, il la quitte pour devenir professeur à l’Université de Californie à Santa Barbara, dans le même pays.

En 2004, il a reçu, avec son confrère Edward Christian Prescott, le Prix Nobel d’économie pour leurs travaux sur la macroéconomie dynamique, et plus particulièrement sur l’incohérence temporelle des décisions de politique économique et sur les forces économiques qui sont responsables des fluctuations conjoncturelles.

Par ailleurs, il porte un intérêt particulier aux cycles économiques, à l’économie du travail et aux politiques monétaires et fiscales.

Il est l’un des principaux représentants de la nouvelle macroéconomie classique, courant de pensée économique arrivé dans les années 1970 qui rejette le keynésianisme, mais sans pour autant rejeter l’intervention de l’État. Cette école de pensée se fonde sur des principes néoclassiques pour les actualiser et les mettre à jour.

 

Des travaux sur la macroéconomie dynamique avec Prescott et un Prix Nobel d’économie ensemble

Finn Erling Kydland et Edward Christian Prescott ont reçu le Prix Nobel d’économie sur la base de deux articles, dont ils sont les auteurs. Ils ont étudié l’incohérence temporelle des décisions de politique économique et les forces économiques responsables des fluctuations conjoncturelles.

 

Le premier article Les règles plutôt que la discrétion : L’incohérence de la planification optimale, écrit par Kydland et Prescott

Dans le premier article, publié en 1977 et intitulé Les règles plutôt que la discrétion : L’incohérence de la planification optimale, Kydland et Prescott affirment que le but et les objectifs de la planification et de la politique économiques sont de déclencher une réponse souhaitée de la part de l’économie.

Cependant, ils ont aussi réalisé que ces secteurs sont constitués d’individus qui font des hypothèses et des prédictions sur l’avenir. Selon eux, même s’il existe une fonction d’objectif social fixe et convenue et que les décideurs politiques connaissent le calendrier et l’ampleur des effets de leurs actions, l’évaluation correcte de la situation finale n’aboutit pas à la maximisation de l’objectif social.

En effet, ils ont précisé que les agents économiques prennent déjà en compte, dans leur prise de décision, la réponse supposée des décideurs politiques à un climat économique donné. De plus, ils considèrent que les décideurs politiques souffrent d’un problème de crédibilité, à cause de leur relation avec le gouvernement. Cela s’explique, selon eux, par le fait que le processus politique est conçu pour résoudre les problèmes et bénéficier aux citoyens d’aujourd’hui, et pas nécessairement ceux de demain.

Pour illustrer leur raisonnement, Kydland et Prescott ont pris l’exemple d’une zone qui est susceptible d’être inondée (une plaine inondable par exemple). Logiquement, le gouvernement déclare donc que le “résultat socialement optimal” est de ne pas construire de maisons dans cette zone, ce qui le pousse à annoncer qu’il ne fournira pas de protection contre les inondations (tels que des barrages, des digues, ou encore des assurances contre les inondations), puisque les agents rationnels ne vivront pas dans cette zone.

Néanmoins, Kydland et Prescott estiment que les agents rationnels sont prévoyants et donc, si eux et d’autres construisent des maisons dans la plaine inondable, le gouvernement, qui prend des décisions basées sur des situations actuelles, fournira alors une protection contre les inondations à l’avenir. Même s’ils n’ont jamais employé le terme, ils ont décrit ce qui est appelé un risque moral, notion qui pose le problème de l’opposition possible entre l'intérêt individuel et l'intérêt collectif.

 

Le second article Délai de construction et fluctuations globales, écrit par Kydland et Prescott

Dans le second article, publié en 1982 et intitulé Délai de construction et fluctuations globales, Kydland et Prescott affirment que les changements dans l’offre, qui sont généralement causés par les changements et les améliorations technologiques, permettent d’expliquer les augmentations à long terme des niveaux de vie, mais aussi une grande partie des fluctuations à court terme des cycles économiques. Dans le but d’étudier cette hypothèse, Prescott a établi un modèle qui permet d’étudier l’évolution de la production, de l’investissement, de la consommation, de la productivité du travail et de l’emploi entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et l’année 1980.

Grâce à ce modèle, Kydland et Prescott ont pu expliquer 70 % des fluctuations de la production par les changements et par la croissance de la technologie. Cependant, leur réelle contribution a été la manière qu’ils ont eue de modéliser les variables macroéconomiques, à l’aide de fondements microéconomiques.

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1 réflexion sur “Biographie de Finn Erling Kydland”

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