Le libéralisme économique est un courant de pensée fondé sur l’idée que les mécanismes du marché sont meilleurs que l’intervention publique dans la construction d’une société efficace. Cela implique que tous les obstacles à un fonctionnement naturel du marché doivent être supprimés et l’intervention de l’État fortement réduite. Les défenseurs de ce courant considèrent que les agents économiques disposent de toutes les informations nécessaires pour agir de la meilleure manière, contrairement à l'État. De plus, ils considèrent que ce dernier met en place des normes, des réglementations ou des mesures protectionnistes qui empêchent le bon fonctionnement de l’économie. Cependant, ils considèrent aussi qu’il existe certaines défaillances sur le marché et que l'État a un rôle à jouer pour les corriger, les discussions sont de savoir quelles sont exactement ces défaillances et jusqu’à quel point les pouvoirs publics doivent intervenir pour que cela reste positif et bénéfique pour le marché.
Par ailleurs, les défenseurs de ce courant pensent que le bien-être de tous les individus et agents économiques (ménages, entreprises, etc) est atteint quand chacun suit ses propres intérêts, car personne d’autre que l’individu lui-même sait ce qui est bon pour lui.
Cette vision est critiquée dans la mesure où le risque existe que les plus forts exploitent et imposent aux plus faibles leurs volontés. Les critiques dénoncent la vision selon laquelle l'intérêt général est réduit à l’addition des intérêts individuels.
Le libéralisme est la base des politiques économiques libérales et de la libéralisation des échanges. Dans ces politiques, un ensemble de mesures doivent être prises pour faciliter le développement des échanges en supprimant des normes, des barrières, etc et en laissant le marché se réguler par la confrontation de l’offre et de la demande.
