Les nouveaux classiques correspondent à une école de pensée contemporaine ultralibérale qui attribue à l’individu un rôle clé dans le fonctionnement de l’économie, car il fait preuve d’anticipations rationnelles (c’est-à-dire qu’il est capable d’intégrer toute l’information qui existe pour prendre une décision), et un rôle autorégulateur aux marchés qui sont considérés comme plus efficients que les interventions publiques.
Cette nouvelle pensée vient initialement de certains économistes américains d’inspiration libérale qui ont repris l’analyse classique d’Adam Smith, de David Ricardo et de Jean-Baptiste Say en considérant qu’avant d’investir, de produire, de consommer ou d’épargner, les agents économiques utilisent, de manière rationnelle, les informations de plus en plus nombreuses dont ils disposent.
Le représentant le plus connu des nouveaux classiques est l’économiste américain Robert Lucas pour qui, nous anticipons l’avenir avant d’agir, c’est ce que l’on appelle les anticipations rationnelles. Celles-ci sont immédiates ce qui rend inutile par exemple, d’essayer de relancer la consommation en baissant les taux d’intérêt ou en augmentant la masse monétaire. Les acteurs vont anticiper les conséquences négatives de ces décisions et pas exemple, les banques vont anticiper une reprise de l’inflation et donc, remonter le taux des prêts délivrés aux consommateurs ce qui va rendre inefficaces les politiques économiques mises en place.
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