La répartition désigne la manière dont est partagé le revenu national entre les différents agents économiques au sein d’une société donnée. La répartition peut être plus ou moins égalitaire ou inégalitaire et entraîner des rapports de force.
On peut distinguer deux types de répartition. La répartition primaire correspond au partage entre ceux qui apportent les facteurs de production (travail et capital principalement ainsi que la terre). Cela se fait à travers les salaires, les intérêts, les profits, les droits de propriété, les impôts prélevés sur la production, etc. Cette répartition s’effectue dans un rapport de force entre les différents groupes où chacun essaye de tirer la corde de son côté pour avoir la part maximale, les salariés veulent le meilleur salaire, les actionnaires le plus de dividendes, l’État le plus d’impôts, etc.
La répartition secondaire (aussi appelée redistribution) consiste à imposer des prélèvements sur les revenus issus de la répartition primaire (c’est-à-dire les salaires ou les revenus de la propriété), afin de financer certaines situations (chômage, maladie, retraite, etc). Le but est que tout le monde participe au financement de situations particulières, même s’il n’est pas concerné sachant que chacun pourra l’être peut-être un jour et à ce moment-là, il pourra en bénéficier aussi. Par exemple, dans un système de retraite par répartition, ceux qui travaillent payent les retraites de ceux qui ne travaillent plus à cause de leur âge, mais cela sous-entend que les travailleurs actuels en bénéficieront aussi à l’avenir.
