Filière pêche : que prévoit le plan de l’État à 700 millions d’euros ?

 

Filière pêche : que prévoit le plan de l'État à 700 millions d'euros ?
Filière pêche : que prévoit le plan de l’État à 700 millions d’euros ?

 

Lors du Salon de l’agriculture qui a eu lieu du 22 février au 2 mars 2025 à Paris, un plan d’action d’un montant de 700 millions d’euros pour la filière pêche a été signé par la ministre de la transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche, par les représentants de France filière pêche, par le comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM) et par Régions de France (ARF), en présence du président de la République, Emmanuel Macron.

Il y a deux ans, au Salon international de l’agriculture, le Gouvernement de l’époque s’était engagé à élaborer un contrat stratégique pour la filière pêche, mis à mal par des crises successives. Cette ambition a été confirmée par le Président de la République lors des Assises de l’économie de la mer à Nantes en novembre 2023. C’est à ce moment-là qu’Emmanuel Macron a annoncé une enveloppe de 700 millions d’euros, qui doit reposer sur la future fiscalité de l’éolien en mer. L’objectif est de soutenir la transformation économique, sociale et environnementale de la filière pêche.

Après plus de deux ans de concertation, ce plan, matérialisé par un contrat stratégique de filière (CSF), répond aux attentes formulées par le Président en 2023 et vise à soutenir la filière pêche, notamment en lui donnant des bases solides pour les années à venir et pour l’accompagner dans la transition écologique. Les membres de cette filière attendent maintenant que les engagements pris soient traduits en actes concrets et souhaitent des garanties sur la mise en œuvre du plan.

L’annonce de cette signature intervient alors que les pêcheurs français sont confrontés à une accumulation de défis économiques, écologiques, sociaux, et réglementaires. Entre la hausse des coûts, la concurrence accrue, les effets du dérèglement climatique, les tensions géopolitiques, et les effets du Brexit sur les quotas de pêche, la profession fait face à une importante incertitude concernant son avenir.

Ce plan se veut donc une réponse ambitieuse à ces difficultés. Il vise à accompagner le secteur dans sa transition en apportant des aides immédiates, tout en définissant une trajectoire plus durable pour la pêche française. Il marque ainsi un nouveau cap, avec des mesures destinées à soutenir les professionnels dans leur adaptation aux contraintes actuelles, tout en préparant l’avenir à travers des investissements stratégiques.

Dans le détail, cette enveloppe se répartit en plusieurs volets. Une partie importante est consacrée au soutien économique direct aux pêcheurs, tandis qu’un effort particulier est porté sur la modernisation des infrastructures et l’innovation. L’un des axes clés du plan concerne également le renouvellement de la flotte, un impératif face au vieillissement des navires et aux défis environnementaux. L’objectif est d’équiper les pêcheurs avec des bateaux plus sûrs, plus performants et moins polluants. Enfin, il y a aussi une partie plus réglementaire et organisationnelle, avec un choc de simplification, la mise en place d’une meilleure structuration de la filière, ainsi qu’un effort prévu sur la relation avec le consommateur, notamment en ce qui concerne la traçabilité des produits.

Au-delà des mesures immédiates, ce plan soulève la question des perspectives à long terme pour la pêche française. Entre la nécessité d’assurer la préservation des ressources de l’océan, le défi de la compétitivité face aux marchés étrangers et l’attractivité du métier auprès des jeunes générations, l’avenir du secteur dépendra de sa capacité à s’adapter aux transformations en cours.

 

Un secteur en crise : pourquoi un tel plan ?

La filière pêche française traverse une période compliquée, marquée par une accumulation de défis économiques, environnementaux, sociaux et réglementaires. Entre la hausse des coûts de production, les contraintes européennes, le dérèglement climatique, les tensions géopolitiques et la concurrence internationale, les professionnels du secteur peinent à maintenir leur activité dans des conditions viables. Face à cette situation, l’État a décidé de réagir en mettant en place un plan de 700 millions d’euros, afin de soutenir une filière essentielle à l’économie nationale et à la souveraineté alimentaire du pays.

Parmi les principaux facteurs de cette crise, la flambée des prix du carburant a joué un rôle déterminant. Le gasoil représente une part importante des dépenses des pêcheurs, et son augmentation liée aux événements internationaux a mécaniquement réduit leurs marges, ce qui a eu pour conséquence de rendre certaines sorties en mer non rentables. En parallèle, les réglementations européennes qui imposent des quotas de pêche toujours plus stricts et des restrictions sur certaines espèces pour des raisons écologiques ont accentué les tensions. Si ces mesures visent à préserver les ressources halieutiques (c’est-à-dire qui concernent la pêche), elles contraignent également l’activité de nombreux marins-pêcheurs, en particulier ceux qui dépendent de quelques espèces phares pour vivre.

La concurrence étrangère, notamment de pays où les normes environnementales et sociales sont moins contraignantes, fragilise également la filière française. Les importations de poissons issus de pratiques de pêche intensives ou subventionnées par d’autres États viennent concurrencer les produits français sur le marché intérieur, ce qui rend difficile une valorisation suffisante des captures locales. Cette pression économique pèse sur les revenus des pêcheurs et met en péril la pérennité de nombreuses entreprises du secteur.

À ces difficultés s’ajoutent les conséquences du Brexit, qui ont profondément bouleversé les équilibres de la pêche européenne. En vertu de l’accord conclu entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, les quotas de pêche détenus par les Vingt-Sept dans les eaux britanniques doivent être progressivement réduits. Cette diminution s’effectue par étapes, entre 2021 et 2025, pour qu’en 2026, la pêche ne soit plus possible pour les entreprises européennes. Avant cette date, environ 60 % du tonnage de poissons issus des eaux britanniques était capturé par des navires d’autres États membres de l’UE. Pour les pêcheurs français, cela représentait environ 30 % de leurs captures totales.

Concrètement, cela signifie que de nombreux pêcheurs français, particulièrement ceux des Hauts-de-France, de Normandie et de Bretagne, voient leur accès aux eaux britanniques se restreindre progressivement, ce qui réduit d’autant leur volume de captures. Cette perte d’accès représente un choc majeur pour certaines flottilles qui dépendaient historiquement de ces zones très poissonneuses.

Enfin, un autre problème structurel vient s’ajouter aux difficultés conjoncturelles, à savoir le vieillissement des flottes et le manque de renouvellement des générations. De nombreux navires sont obsolètes et peu adaptés aux exigences modernes, ce qui limite la rentabilité et la sécurité des sorties en mer. De plus, le métier de marin-pêcheur souffre d’un manque d’attractivité, notamment en raison des conditions de travail exigeantes et des incertitudes économiques croissantes.

Dans ce contexte de tensions multiples, le gouvernement a jugé nécessaire d’intervenir, en prenant en compte les dimensions économiques, sociales et environnementales. L’annonce d’un plan de 700 millions d’euros s’inscrit ainsi dans une volonté de relancer la filière et de la structurer, de garantir son avenir, et de répondre aux préoccupations des professionnels qui réclament des mesures fortes depuis plusieurs années. En effet, la filière pêche a participé à la construction de ce plan à travers deux ans de concertation.

La signature de ce contrat s’inscrit dans un cadre plus large, puisque la Conférence des Nations Unies sur l’Océan se tiendra à Nice en juin prochain.

 

Un nouveau cap face aux difficultés

Face à tous les défis rencontrés par la filière pêche, le gouvernement a choisi d’agir en engageant une réponse d’envergure. Ce plan de 700 millions d’euros ne se limite pas à une simple aide conjoncturelle. En effet, il vise à transformer en profondeur le secteur pour lui permettre d’être plus résilient face aux évolutions économiques, environnementales, sociales et réglementaires. L’objectif est avant tout de redonner à la filière un cap solide, tout en garantissant la pérennité des entreprises de pêche, et en assurant une exploitation durable des ressources maritimes.

L’un des axes majeurs de cette stratégie repose sur un accompagnement renforcé des pêcheurs, notamment dans leur transition vers un modèle plus compétitif. L’État veut ainsi soutenir les professionnels pour qu’ils s’adaptent aux nouvelles normes environnementales, notamment dans le choix des appareils de pêche et dans la réduction de l’impact carbone des navires.

La préservation des ressources marines est aussi devenue une nécessité incontournable, et l’ensemble de la filière est censée agir pour s’adapter à cette contrainte et espérer éviter de nouvelles restrictions dans les années à venir.

Une partie du plan concerne les consommateurs, avec l’objectif de leur apporter des produits de la mer de qualité, avec une bonne traçabilité, afin de répondre aux nouvelles demandes des consommateurs. Ces derniers sont de plus en plus exigeants et recherchent des produits de qualité, dont ils connaissent l’origine.

Le plan gouvernemental vise également à redonner de la visibilité et de la stabilité aux professionnels du secteur. Dans un contexte marqué par l’incertitude, qu’il s’agisse des tensions internationales sur les marchés, des quotas de pêche européens ou des répercussions du Brexit, la filière a besoin de repères clairs pour se projeter dans l’avenir. C’est pourquoi l’État s’engage à travailler en concertation avec les représentants des pêcheurs afin de définir des perspectives durables et adaptées aux réalités du terrain.

Par ailleurs, le gouvernement mise sur un renforcement de l’organisation du secteur pour lui permettre d’être mieux structuré face aux défis à venir. La modernisation des infrastructures portuaires, la revalorisation des circuits de distribution, la simplification, et l’amélioration des conditions de travail des marins-pêcheurs font partie des priorités identifiées. L’enjeu est de rendre l’ensemble de la chaîne de valeur plus efficace, depuis la capture jusqu’à la vente, afin de garantir une meilleure rémunération aux pêcheurs et une plus grande compétitivité des produits français sur le marché national et international.

Le plan insiste aussi sur le fait que la filière pêche se trouve au cœur de la souveraineté alimentaire nationale. Ainsi, avec ce contrat stratégique de filière (CSF), l’État souhaite conforter les droits de pêche français et optimiser leur utilisation, ainsi qu’augmenter la valeur ajoutée des productions et pérenniser les volumes produits.

En prenant ces engagements forts, l’État entend non seulement répondre aux inquiétudes exprimées par les professionnels du secteur, mais aussi poser les bases d’un avenir plus serein pour la pêche française. Cette nouvelle orientation repose sur un principe central, à savoir accompagner les pêcheurs dans les mutations économiques et écologiques qui s’imposent à eux, tout en garantissant leur rôle stratégique dans l’alimentation du pays et dans la vitalité des territoires littoraux.

 

Pour quoi sont prévus les 700 millions d’euros ?

Avec ce plan de 700 millions d’euros, le gouvernement entend apporter une réponse concrète aux difficultés du secteur, tout en préparant son avenir. Cette enveloppe se décompose en plusieurs volets destinés à soutenir les professionnels, moderniser les infrastructures, et favoriser la transition écologique du secteur.

Une partie significative des fonds sera consacrée à l’aide directe aux pêcheurs. L’objectif est d’alléger la pression financière qui pèse sur eux en raison de la hausse des coûts, notamment celui du carburant. Des dispositifs spécifiques seront mis en place pour compenser ces hausses et assurer une rentabilité minimale aux entreprises de pêche, afin d’éviter des cessations d’activité en cascade. Par ailleurs, une attention particulière sera portée aux jeunes pêcheurs afin de faciliter leur installation et d’assurer le renouvellement générationnel dans un secteur en manque d’attractivité.

Un autre volet majeur concerne la modernisation des infrastructures portuaires et logistiques. De nombreux ports de pêche nécessitent des investissements pour améliorer les équipements de débarquement, renforcer les capacités de stockage, et optimiser la chaîne de distribution. Cette modernisation doit permettre une meilleure valorisation des captures françaises sur le marché national et international, en garantissant une qualité optimale des produits tout au long du circuit commercial.

Le plan prévoit également un soutien à l’innovation et à la transition écologique. Une partie des financements sera dédiée à l’amélioration des techniques de pêche pour les rendre plus durables et moins énergivores. Des incitations financières seront mises en place pour aider les professionnels à adopter des équipements plus performants, pour leur permettre de réduire leur impact environnemental, tout en augmentant leur efficacité. Cette dimension écologique est essentielle pour répondre aux exigences des consommateurs et aux engagements internationaux de la France en matière de protection des océans.

Cette dimension écologique passe aussi par la volonté d’une filière pêche durable. Le contrat stratégique de filière (CSF) veut pour cela renforcer la gestion des stocks exploités, limiter l’impact de l’activité de pêche sur les écosystèmes marins, mener une étude sur l’application de critères de durabilité, et inscrire les zones d’intérêts pour la pêche dans la planification maritime.

Enfin, le gouvernement souhaite renforcer la résilience du secteur face aux crises à venir. Une enveloppe sera consacrée à la recherche et à l’expérimentation de nouvelles pratiques afin d’anticiper les mutations économiques et réglementaires. L’objectif est d’offrir aux pêcheurs des outils et des solutions pour leur permettre d’adapter leur activité aux futurs défis, notamment en matière de gestion des ressources halieutiques et de diversification des débouchés économiques.

Par ailleurs, le plan signé en cette fin de mois de février 2025 prévoit deux axes concernant le renforcement de la gouvernance et des outils pour structurer la filière, ainsi que la restauration de la confiance entre la filière pêche et la société. Cela doit notamment passer par la mise en place d’un observatoire économique pour garantir une gestion efficace et fiable du secteur et par le fait de favoriser la mise en réseau des structures à l’échelle régionale. La création d’un centre scientifique et technique de la filière halieutique est aussi prévue. Le contrat signé par tous les partenaires souhaite rappeler l’importance des produits de la mer dans la question de la santé publique, dans la mesure où leur consommation participe à l’atteinte d’une alimentation équilibrée, indispensable à une bonne santé.

Avec ces mesures, l’État entend agir à la fois sur l’urgence et sur le long terme, en combinant soutien financier immédiat et investissements stratégiques pour garantir l’avenir de la pêche française.

 

Filière pêche : que prévoit le plan de l'État à 700 millions d'euros ?
Filière pêche : que prévoit le plan de l’État à 700 millions d’euros ?

 

Le renouvellement de la flotte vieillissante des pêcheurs

L’un des enjeux majeurs du plan gouvernemental concerne le renouvellement de la flotte, un problème structurel qui fragilise la compétitivité et la sécurité des pêcheurs français. Aujourd’hui, une grande partie des navires en activité affiche un âge avancé, avec des coûts d’entretien croissants et des performances énergétiques dépassées. Elle est même l’une des plus vieillissantes d’Europe, avec une moyenne d’âge par bateau de 31 ans.

Cette vétusté a des conséquences directes sur la rentabilité des entreprises, sur la sécurité en mer et sur l’empreinte environnementale de la filière. Moderniser ces navires est une nécessité absolue pour garantir la pérennité du secteur, qu’il s’agisse de réduire la dépendance énergétique, l’empreinte environnementale des machines, ou d’augmenter l’attractivité des conditions de travail. Toutefois, cela représente un coût important puisque le prix d’un navire peut s’établir entre trois et cinq millions d’euros pour des bateaux de 12 à 20 mètres, d’où la nécessité d’une aide publique.

Pour répondre à cette problématique, le plan de 700 millions d’euros prévoit un soutien spécifique au renouvellement et à la modernisation des bateaux. Une partie des fonds sera consacrée à des aides directes qui doivent permettre aux armateurs de financer l’acquisition de nouveaux navires, mieux adaptés aux défis économiques et écologiques actuels. L’objectif est double, à savoir améliorer les conditions de travail des marins et optimiser l’exploitation des ressources halieutiques en réduisant la consommation de carburant, source de gains économiques, et en intégrant des technologies plus respectueuses de l’environnement.

Dans cette dynamique, le gouvernement encourage l’innovation en matière de conception navale. L’accent est mis sur le développement de bateaux plus sobres en énergie, avec des moteurs hybrides, ou fonctionnant à des carburants alternatifs. Cette modernisation s’inscrit dans la volonté de réduire la dépendance au gasoil, dont le coût fluctuant constitue une contrainte majeure pour les professionnels. Des prototypes de navires moins polluants sont déjà en cours d’expérimentation, et leur déploiement à plus grande échelle pourrait transformer durablement l’activité des pêcheurs français.

Au-delà des enjeux économiques et écologiques, le renouvellement de la flotte vise aussi à renforcer la sécurité en mer. De nombreux incidents sont liés à l’usure des bateaux et à des équipements obsolètes, ce qui met en danger les marins. En facilitant l’acquisition de navires plus modernes, le gouvernement espère améliorer les conditions de travail et rendre le métier plus attractif, notamment auprès des jeunes générations. Aujourd’hui, le manque de nouvelles vocations constitue une menace pour la pérennité du secteur, et des conditions de travail améliorées pourraient contribuer à inverser cette tendance.

Ce volet du plan s’inscrit donc dans une transformation globale de la filière, où la modernisation, la compétitivité, l’aspect social et la transition écologique vont de pair. En permettant aux pêcheurs d’accéder à des bateaux plus performants, la France se donne les moyens de maintenir un secteur de la pêche compétitif, capable de faire face aux exigences du marché, tout en répondant aux impératifs sociaux et environnementaux.

 

Quelles perspectives pour l’avenir de la pêche française ?

L’avenir de la pêche française dépendra de la capacité du secteur à s’adapter aux mutations économiques, environnementales, sociales, et réglementaires en cours. Si le plan de 700 millions d’euros constitue un soutien significatif, il ne suffira pas à lui seul à garantir la pérennité de la filière sur le long terme. Plusieurs défis restent à relever pour assurer un modèle de pêche durable et compétitif. De plus, des actions au niveau européen et international restent à prendre pour améliorer la situation.

L’un des enjeux clés réside dans la gestion des ressources halieutiques. La préservation des stocks de poissons devient une priorité incontournable face à la pression exercée par la surpêche et le changement climatique. Pour garantir la viabilité des activités de pêche, il est essentiel de concilier l’exploitation économique et le respect des écosystèmes marins. Cela passera par un renforcement des pratiques durables, une meilleure régulation des quotas, et un accompagnement des pêcheurs dans la transition vers des méthodes plus sélectives et moins impactantes pour la biodiversité.

Par ailleurs, la compétitivité de la pêche française sur le marché européen et mondial reste une préoccupation importante. La concurrence accrue, notamment de la part des pays aux coûts de production plus faibles, impose de favoriser une meilleure valorisation du « Made in France ». Le développement de circuits courts, la promotion de la consommation locale et la transformation sur le territoire national pourraient être des leviers pour renforcer l’attractivité des produits de la pêche française auprès des consommateurs.

L’innovation jouera également un rôle déterminant dans l’avenir du secteur. L’intégration de nouvelles technologies, tant dans les navires que dans les infrastructures portuaires, pourra améliorer la rentabilité et la durabilité des activités de pêche. L’essor de la numérisation et de l’intelligence artificielle dans la gestion des ressources et des quotas ouvre aussi de nouvelles perspectives pour optimiser les pratiques et limiter les gaspillages.

Enfin, la question du renouvellement des générations reste un défi crucial. Aujourd’hui, la profession peine à attirer de nouveaux entrants, et le vieillissement des marins constitue une menace pour l’avenir du secteur. L’amélioration des conditions de travail, la modernisation des équipements et une meilleure reconnaissance du métier sont autant de leviers à activer pour encourager les vocations. Sans un engagement fort en faveur de l’attractivité du métier, le risque de voir disparaître une partie du tissu économique lié à la pêche demeure réel.

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