La Courbe de Phillips est une courbe de l’économiste néo-zélandais Alban William Phillips qui représente le taux d’inflation en fonction du taux de chômage.
Pour lui, la baisse du taux de chômage s’accompagne généralement d’une augmentation du taux d'inflation, celui-ci étant causé par l’augmentation des salaires favorisée par la réduction du chômage.
Cette courbe a été utilisée dans l’analyse keynésienne pour dire qu’il était possible de choisir entre l'inflation et le chômage. Le rôle de la politique économique étant de trouver le compromis le plus acceptable pour l’ensemble de la société, mais en sachant qu’on ne peut pas, à la fois avoir peu de chômage et peu d'inflation.
Cependant, l’économiste américain Milton Friedman considère que cette courbe était illusoire dans la mesure où les rigidités de l’économie font qu’avec le temps, s’instaure un certain taux de chômage appelé le taux de chômage naturel. Pour lui, toute tentative pour réduire ce taux sans s’attaquer aux rigidités engendre de l'inflation de manière inévitable.
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