L'épargne est une notion qui désigne la partie du revenu qui n’est pas consacrée à la consommation ou aux impôts. Cette épargne est majoritairement mise à la banque sur des comptes bancaires (comptes réglementés, assurance-vie pour l'épargne à long terme, etc). Plus l’on devient riche et plus la capacité à épargner par rapport à ses revenus est importante.
Les raisons de constituer cette épargne sont diverses. Cela peut être pour faire face à des dépenses importantes de manière occasionnelle (par exemple la voiture qui tombe en panne), pour faire face à des accidents de la vie (par exemple perdre son emploi) ou encore pour préparer sa retraite. Un certain nombre de personnes épargnent aussi par crainte de l’avenir même si tout va bien au moment où ils épargnent. Ils ont peur que leur situation se dégrade et préfère économiser à l’avance, au cas où, c’est l'épargne de précaution.
Le taux d'épargne quant à lui correspond à la part de l'épargne dans le revenu du ménage, de l’entreprise ou du secteur institutionnel concerné.
Il est possible de mesurer l'épargne brute (avant l’amortissement, c’est-à-dire avant le remplacement du capital technique usé ou obsolète) et net (après l'amortissement).
Par ailleurs, l'épargne n’est pas seulement issue des ménages, mais peut aussi être faite par les entreprises.
Pour l’économiste britannique John Maynard Keynes, l'épargne est considérée comme un résidu qui freine la consommation et a donc un impact négatif sur l’activité économique.
« Retour au menu