La macroéconomie est la partie de la science économique qui s’intéresse aux quantités globales grâce à ce que l’on appelle les agrégats (Produit Intérieur Brut ou PIB, la consommation, l’investissement, le chômage, etc), traités au niveau d’une région, d’un pays ou d’un groupe de pays et à leurs relations. La macroéconomie considère donc l’ensemble des acteurs économiques comme un tout, contrairement à la microéconomie qui s’intéresse aux comportements individuels (par exemple les raisons qui poussent telle ou telle entreprise à faire tel investissement, etc).
Le calcul de ces grandes variables permet de constater les déséquilibres globaux (comme le chômage, l’inflation, etc) et d’y apporter des solutions. La constitution des modèles macroéconomiques est l’un des principaux outils pour diriger les politiques économiques des États. Leur but étant de promouvoir la croissance, le plein-emploi et corriger les grands déséquilibres globaux potentiels.
Pour la macroéconomie, on ne peut pas tout expliquer en se basant sur les comportements individuels. Par exemple, un chef d'entreprise investi plus ou moins en fonction des capacités qu’il a en matière de trésorerie ou d’emprunt, du comportement de ses concurrents, des éventuels débouchés, etc. Mais si on prend l’économie dans son ensemble, l’investissement global dépendra davantage des taux d’intérêt, de la croissance anticipée, etc.
L’économiste britannique John Maynard Keynes en a donc conclu que les choses rationnelles pour chaque agent économique (au niveau microéconomique) ne l’est pas forcément pour l'économie dans son ensemble (au niveau macroéconomique). Par exemple, le salaire est un coût pour l’entreprise, donc quelque chose de négatif à priori d’un point de vue microéconomique, mais c’est le principal revenu des ménages et donc une grande partie de la consommation du pays, de la croissance économique et des revenus de l’État dépendent de ces salaires.
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