Un marché à terme correspond à un marché sur lequel la transaction qui est conclue (avec le prix, la quantité et la qualité) voit son exécution (c’est-à-dire la livraison et le paiement) décalée à une date ultérieure (que l’on appelle le terme) et fixée d’un commun accord.
Les marchés à terme peuvent concerner les matières premières, les devises ou des produits financiers.
Dans tous les cas, il s’agit de permettre à des opérateurs de se mettre à l’abri des incertitudes, grâce à la couverture du risque de hausse ou de baisse du prix du produit concerné.
Par exemple, un producteur de maïs peut vendre par avance sa récolte, à un prix convenu d’avance, sans être impacté par une baisse éventuelle des cours. Il transfère donc le risque de cours à un autre investisseur. De l’autre côté, celui qui achète cette récolte le fait en pariant que le prix du maïs va augmenter et dépasser le prix auquel il l’a acheté, il espère réaliser un gain.
Le marché à terme ne doit pas être assimilé et confondu avec un marché physique. On n’y échange pas des marchandises comme sur un marché physique, mais des contrats papier. Les opérateurs ont des finalités diverses. Les industriels cherchent à se couvrir, c’est-à-dire à se garantir contre des fluctuations de cours, ils pratiquent des opérations de couverture, ou de hedging en anglais.
Certains intermédiaires cherchent à tirer profit d’écarts de cours entre plusieurs marchés à terme qui cotent les mêmes contrats ou des contrats équivalents (en matière de change par exemple), ce sont ce que l’on appelle des arbitragistes. D’autres, enfin, cherchent à réaliser des opérations spéculatives, leur rémunération est alors déterminée par leur capacité à effectuer les bons choix et à assumer les risques.
L’opposé d’un marché à terme est un marché au comptant.
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