L'économie de marché désigne un système économique basé sur la liberté du marché et la fixation des prix par la confrontation de l’offre et de la demande. Cet environnement favorise donc la concurrence, ce qui est censé stimuler l’innovation et la productivité. De plus, les décisions sont prises librement par les particuliers et les entreprises, sans intervention excessive de l’État (une forme de régulation est possible pour éviter les dérives).
L'économie de marché se développe dans un cadre qui se traduit par le respect du droit du travail, l'obligation de réaliser des déclarations fiscales, de payer des taxes et des impôts, cela s’appelle l'économie formelle. À contrario, il y a donc l'économie informelle dans laquelle les relations économiques entre les différents acteurs économiques ne se déroulent pas dans un cadre fixé (pas de déclarations, pas de taxes ou impôts, pas de droit du travail, etc). Cela peut être par exemple un échange de services.
Il ne faut pas confondre cela avec l’économie parallèle qui désigne des activités exercées sur le côté du système économique classique, mais qui peuvent être déclarées. Cependant, leurs auteurs ne cherchent pas spécialement le profit, mais la qualité des produits et des échanges, la création de liens sociaux. Par exemple, le troc, l’autoproduction ou encore la récupération entrent dans ce type d'économie.
Enfin, les activités qui produisent des revenus, mais qui ne sont pas déclarés volontairement, soit pour éviter de payer des taxes et impôts, de respecter la législation (droit du travail) ou parce que ces activités sont illégales (trafic de drogue ou d’armes) correspondent à l'économie souterraine.
Par ailleurs, l’économie est considérée comme ouverte quand les acteurs économiques peuvent librement commercer avec l’extérieur, sinon elle est considérée comme fermée.
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