Le circuit économique

 

Le circuit économique
Le circuit économique

 

Le circuit économique est une représentation essentielle pour comprendre les interactions complexes qui animent une économie. Le circuit économique est comme un vaste réseau de flux monétaires et réels, où chaque transaction et chaque échange jouent un rôle crucial dans la dynamique globale. C’est ce réseau que le circuit économique cherche à illustrer, en mettant en lumière les relations d’interdépendance entre les différents agents économiques, à savoir les ménages, les entreprises, les administrations publiques, les institutions financières, ainsi que le reste du monde, même si ce dernier est plus insaisissable.

Les agents économiques, chacun avec leurs rôles et leurs objectifs, sont les piliers de ce circuit. Les ménages, par exemple, consomment des biens et des services, tout en fournissant la main-d’œuvre nécessaire aux entreprises. Ces dernières produisent et vendent des biens et services, générant ainsi des revenus qui sont redistribués sous forme de salaires, de dividendes et d’impôts. Les administrations publiques, de leur côté, interviennent en régulant et en redistribuant les ressources, tandis que les institutions financières facilitent l’épargne et l’investissement, ce qui permet aux autres agents de financer leurs activités.

Le concept de circuit économique permet de visualiser comment les ressources circulent dans une économie, de la production à la consommation, en passant par l’investissement et l’épargne. Il révèle comment les décisions prises par un agent économique affectent non seulement ses propres finances, mais aussi l’ensemble de l’économie. Par exemple, la consommation des ménages influence la production des entreprises, qui à son tour impacte l’emploi et les revenus, ce qui crée alors un cycle continu de flux économiques.

Cet article permet d’explorer en profondeur les mécanismes du circuit économique, en détaillant les flux réels et monétaires, et en examinant le rôle de chaque agent économique dans ce système complexe. En décryptant ce schéma fondamental, le but est de fournir une compréhension claire et nuancée de la manière dont fonctionne une économie, et de l’importance de chaque acteur dans la stabilité et la croissance économiques.

Afin de tout comprendre à cet article ou si vous l’avez manqué, je vous recommande d’aller lire le précédent intitulé : Les différents agents économiques.

 

La définition d’un agent économique

Avant de s’intéresser plus précisément au circuit économique et ce qu’il implique, il faut avant tout bien comprendre ce que sont les agents économiques, quels sont leurs rôles et leurs relations. Un agent économique est un acteur qui tient un rôle propre et spécifique dans l’activité économique. Ces derniers possèdent une autonomie dans les décisions qu’ils prennent. 

Chaque agent économique peut, grâce à sa fonction économique principale, être rapporté à une catégorie identifiable

Les différents agents cultivent entre eux des relations multiples et variées et interviennent sur différents marchés. En effet, les échanges de produits entre les différents agents économiques s’effectuent sur des marchés.

En fonction du rôle principal qu’ils assument dans la vie économique, les agents sont répartis en 5 groupes distincts : 

    • les entreprises
    • les ménages
    • les institutions financières (c’est-à-dire les banques)
    • l’État (et de manière plus globale, les administrations publiques)
    • le reste du monde

 

Les fonctions de chaque agent économique

L’objectif principal des entreprises est de produire des biens et des services, afin de dégager des bénéfices. Les entreprises ont besoin, pour leur production, de plusieurs facteurs de production. Ces derniers peuvent être matériels (tels que les machines, les matières premières, les locaux, etc), humains (c’est-à-dire les employés) ou financiers (c’est-à-dire l’argent). Elles emploient donc des ressources humaines (fournies par les ménages) et matérielles pour créer des produits destinés à la consommation des ménages, des autres entreprises, et parfois des gouvernements.

Les biens et les services qui sont produits par les entreprises sont dits marchands, ce qui signifie qu’ils sont vendus sur un marché à un prix qui permet de couvrir les coûts de production, et même de dégager un profit.

Les ménages correspondent aux familles, aux célibataires ou encore aux couvents, dans la mesure où ils partagent un même logement et un même budget. Ils consomment des biens et des services dont l’achat est financé par des revenus essentiellement obtenus par le travail. Ils sont parfois répartis selon leur profession, ou selon leur catégorie socio-professionnelle. En consommant, les ménages font marcher les entreprises et les commerces. En plus de cela, les ménages fournissent la main-d’œuvre nécessaire pour la production des biens et services.

Les institutions financières correspondent aux banques et aux établissements de crédit. Elles assurent la fonction monétaire et financière, étant donné qu’elles accordent des crédits et qu’elles émettent de la monnaie. Les banques proposent aussi des services bancaires. En prêtant de l’argent aux autres agents économiques, les banques leur permettent d’investir et de dépenser, ce qui est bon pour la croissance économique.

L’État (ou les administrations publiques, ou encore les collectivités locales) produit des services publics non-marchands. Cela correspond par exemple à la santé (avec les hôpitaux notamment), à la police, aux transports en commun, ou encore à l’accès à la médiathèque ou à la piscine.

Ces services sont mis à la disposition des usagers (de manière encadrée), soit gratuitement, soit à un prix largement inférieur au prix qui serait pratiqué sur le marché. Le but de ce type de structure n’est pas de réaliser un profit, mais bien de satisfaire des besoins collectifs.

L’État organise également la redistribution des revenus de transfert, comme par exemple avec les allocations familiales, le chômage, la retraite, les bourses étudiantes, etc. La fonction économique des administrations publiques et notamment celle de l’État est financée par les prélèvements obligatoires qui sont prélevés sur les ménages et les entreprises.

Il joue donc un rôle unique et multiforme dans l’économie, en régulant les marchés, en fournissant des biens et services publics, en collectant des impôts et en distribuant les ressources pour favoriser l’équité et la stabilité économique.

Le reste du monde, aussi qualifié d’extérieur, comprend tous les agents économiques situés à l’étranger (appelés les agents non-résidents) à qui un pays achète (ce qui correspond aux importations) ou bien vend (ce qui correspond aux exportations) des biens et des services. Cela correspond en fait aux échanges internationaux.

Ces opérations s’effectuent entre des agents économiques qui se trouvent dans des pays dans lesquels circulent le plus souvent des monnaies différentes (excepté dans certaines zones monétaires). Elles nécessitent alors des règlements en devises, c’est-à-dire en monnaie étrangère.

 

Le circuit économique et son schéma

L’activité économique est composée d’une multitude d’échanges entre tous les agents économiques qui se traduisent par des flux, c’est-à-dire des mouvements de circulation de biens ou de services (les flux réels) ou alors de circulation de monnaie (les flux monétaires). Dans la plupart des opérations, deux flux s’opposent, on parle alors d’opération économique bilatérale. Par exemple, quand un ménage paye des impôts et des taxes à l’État, cela équivaut à un flux monétaire. En retour, l’État qui verse des prestations sociales à un ménage, cela équivaut à un autre flux monétaire. Si à la place, l’État réalise un service non marchand (par exemple l’entretien d’une route ou une mission de sécurité publique), alors il ne s’agira pas d’un flux monétaire, mais d’un flux réel. De la même manière, une entreprise qui verse un salaire à un collaborateur correspond à un flux monétaire. Quand elle exporte des biens à l’étranger, c’est un flux réel.

Il est possible de représenter schématiquement les échanges économiques entre les agents par un circuit économique. Cela permet de voir plus facilement les relations entre eux et d’avoir une vision globale et visuelle.

Lorsque le circuit représente des flux opposés de valeurs identiques, on dit qu’il est en équilibre, sinon, en déséquilibre.

Certains échangent s’effectuent sur des marchés spécifiques, tels que le marché du travail, le marché des capitaux, le marché des biens à la consommation, etc.

 

Schéma du circuit économique
Schéma du circuit économique

 

La composition des ménages et leur importance pour l’activité économique

La catégorie des ménages est la plus grande et la plus importante en nombre, ce qui rend son rôle essentiel à l’activité économique. Elle englobe les familles, les célibataires, les colocations dans certaines conditions, les couvents, etc.

Tous ces ménages consomment des biens et des services qu’ils achètent et financent grâce aux revenus de leur travail ou de la redistribution (comme avec les aides sociales par exemple). En consommant, les ménages font marcher les entreprises et les commerces.

En échange du travail qu’ils fournissent, les ménages reçoivent des salaires, ce qui constitue leur principale source de revenus pour la consommation. Les ménages dépensent ces revenus en achetant des produits et services qui sont offerts par les entreprises, ce qui génère ainsi la demande nécessaire pour que les entreprises puissent prospérer.

Au-delà de la main-d’œuvre ou de la production, les ménages possèdent, à travers leur épargne et leur patrimoine d’une manière plus globale, la plupart des richesses d’un pays. En plaçant cet argent dans les banques (c’est-à-dire les institutions financières), ils irriguent toute l’économie, permettant l’investissement et la création de richesse. Les ménages investissent aussi dans les entreprises à travers des actions ou des obligations, ce qui participe au financement de l’activité économique et à la croissance des entreprises.

Les institutions financières, comme les banques, jouent un rôle crucial dans la vie économique des ménages. Ces derniers utilisent les services bancaires pour gérer leurs finances personnelles, épargner, emprunter et investir. Les comptes d’épargne et les placements financiers permettent aux ménages de sécuriser leur avenir financier, tandis que les prêts et crédits les aident à financer des achats importants tels que des maisons, des voitures et des études. Les institutions financières offrent également des produits d’assurance qui protègent les ménages contre divers risques économiques. En retour, l’épargne des ménages fournit aux banques les fonds nécessaires pour octroyer des prêts aux entreprises et à d’autres emprunteurs, soutenant ainsi l’activité économique générale.

Les ménages et l’État entretiennent une relation d’interdépendance fondamentale au sein de l’économie. Les ménages paient des impôts et des cotisations sociales à l’État, qui utilise ces ressources pour financer les services publics, les infrastructures, et les transferts sociaux, tels que les allocations familiales, les retraites et les aides au logement. En retour, les ménages bénéficient de ces services et de cette redistribution, ce qui améliore leur bien-être et leur sécurité économique. Les administrations publiques jouent également un rôle crucial en régulant l’économie, en assurant la stabilité financière et en mettant en place des politiques économiques visant à soutenir la croissance et l’emploi. Ce lien vital permet d’assurer le fonctionnement quotidien de la société, mais aussi la promotion d’un développement économique équilibré et partagé par tous.

Les ménages sont également connectés à l’économie mondiale de diverses manières. Ils consomment des biens et services importés, ce qui leur permet de bénéficier d’une plus grande variété de produits, souvent à des prix compétitifs. Les ménages peuvent également investir dans des opportunités internationales, ce qui leur permet de diversifier leurs portefeuilles et de participer aux marchés financiers globaux. Par ailleurs, les ménages peuvent recevoir des transferts financiers de membres de la famille travaillant à l’étranger, ce qui augmente leur pouvoir d’achat et leur bien-être économique. La mondialisation influence également les ménages par le biais des fluctuations des prix des biens de consommation, des matières premières et des taux de change.

 

Les entreprises, en tant qu’unités de production, sont des acteurs cruciaux et centraux de l’économie

Les entreprises, en tant qu’unités de production, sont des acteurs cruciaux et centraux de l’économie. Elles transforment les ressources naturelles, humaines et les capitaux en biens et services destinés à la consommation des ménages, des autres entreprises et des gouvernements. En créant des emplois, les entreprises fournissent des revenus aux ménages, ce qui favorise la consommation et la demande. Par leur capacité à innover et à investir, elles stimulent la croissance économique et la compétitivité sur le marché global. Les entreprises jouent également un rôle clé dans l’exportation de biens et services, ce qui contribue à la balance commerciale et à la stabilité économique. En somme, les entreprises sont les moteurs de la production et de l’innovation, soutenant ainsi la dynamique économique globale et le développement durable.

Les entreprises offrent des emplois aux ménages, ce qui procure à ces derniers les revenus nécessaires à la consommation des biens et services, dans la mesure où les ménages constituent la principale source de demande pour les produits fabriqués par les entreprises. Cette consommation alimente la croissance et encourage les entreprises à innover et à diversifier leurs offres. En outre, les ménages investissent dans les entreprises par le biais d’actions et d’obligations, ce qui contribue au financement des activités et à la croissance des entreprises.

Les entreprises interagissent régulièrement avec l’État et les administrations publiques, qui jouent un rôle régulateur et de soutien. L’État impose des réglementations qui encadrent les activités des entreprises, dans le but d’assurer un environnement de marché équitable et compétitif. En contrepartie, les entreprises sont des contributeurs importants aux recettes publiques à travers les impôts. De plus, l’État soutient les entreprises par le biais de subventions, d’incitations fiscales et de programmes de développement économique. Les politiques publiques influencent également les entreprises en orientant les investissements vers des secteurs stratégiques et en favorisant l’innovation et la recherche.

Les institutions financières, comme par exemple les banques et les marchés de capitaux, sont des partenaires clés et essentiels pour les entreprises. Elles apportent les financements nécessaires pour les opérations quotidiennes des entreprises, pour leurs expansions et leurs investissements à long terme. Les entreprises dépendent des prêts bancaires, des émissions d’actions et d’obligations pour mobiliser des capitaux. En retour, les entreprises placent leurs excédents de trésorerie dans les institutions financières, contribuant ainsi à la liquidité et à la stabilité du système financier. Les services financiers, tels que la gestion des risques, les assurances et les conseils en investissement, sont également essentiels pour la gestion efficace des entreprises.

Par ailleurs, dans un contexte de mondialisation, les entreprises entretiennent des relations de plus en plus étroites avec le reste du monde. Elles participent au commerce international en exportant des biens et services, ce qui leur permet d’accéder à de nouveaux marchés et de réaliser des économies d’échelle. De même, les entreprises importent des matières premières, des composants et des technologies, ce qui peut réduire les coûts de production et améliorer la qualité des produits. Les investissements directs étrangers (IDE) permettent aux entreprises d’étendre leurs activités à l’international, ce qui favorise les transferts de technologies et de savoir-faire. Les échanges internationaux exposent également les entreprises à une concurrence globale, les incitant à innover et à améliorer leur efficacité.

 

Les institutions financières jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement et la stabilité de l’économie

Les institutions financières, en particulier les banques, jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement et la stabilité de l’économie. En tant qu’intermédiaires financiers, les banques facilitent le flux de capitaux entre les agents économiques, ce qui permet aux ménages d’épargner et d’investir, et aux entreprises d’accéder aux fonds nécessaires pour leurs activités et leurs expansions. Elles offrent une gamme de services financiers, y compris les prêts, les dépôts et les investissements, qui sont essentiels pour le financement de projets individuels et commerciaux. De plus, les banques jouent un rôle crucial dans la gestion des risques et la stabilité financière en assurant la liquidité du marché et en régulant les flux monétaires. Par leurs actions, elles soutiennent la croissance économique, favorisent l’innovation et contribuent à la stabilité économique à long terme. Les institutions financières sont donc le noyau du système économique, en facilitant les transactions, en soutenant les investissements, et en assurant la confiance et la stabilité du système financier global.

Les institutions financières offrent une gamme de services qui sont essentiels pour les ménages. Elles permettent aux ménages de gérer leurs finances grâce à des comptes courants, des comptes d’épargne et des produits d’investissement. Les prêts et crédits fournis par les banques aident les ménages à financer des achats importants, comme les maisons, les voitures, et les frais d’éducation. De plus, les services d’assurance protègent les ménages contre divers risques financiers, comme les pertes de revenus, les maladies et les accidents. En retour, les dépôts et les investissements des ménages fournissent aux institutions financières les ressources nécessaires pour octroyer des prêts et financer d’autres activités économiques.

Les entreprises dépendent fortement des institutions financières pour leur fonctionnement quotidien et leur croissance. Les banques fournissent des prêts à court et à long terme, des lignes de crédit et des services de gestion de la trésorerie, qui sont essentiels pour le financement des opérations, l'expansion et les investissements en capital. Les institutions financières offrent également des services de conseil en investissement et des solutions de gestion des risques, ce qui aide les entreprises à optimiser leur performance financière. Les entreprises placent souvent leurs excédents de trésorerie dans des comptes de dépôt ou des instruments financiers, ce qui renforce la liquidité des banques et la stabilité du système financier.

Les institutions financières interagissent étroitement avec l’État et les administrations publiques. Elles jouent un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques monétaires et fiscales en facilitant la transmission des taux d’intérêt définis par les banques centrales aux autres agents économiques. Les banques collectent et gèrent également les dépôts de l’État et des administrations publiques, et participent à l’émission de la dette publique en souscrivant et en distribuant les obligations d’État. En retour, l’État régule les institutions financières pour assurer leur stabilité, protéger les déposants et maintenir la confiance dans le système financier. Les régulations et les politiques publiques influencent directement les opérations et la santé financière des institutions financières.

Les institutions financières sont des acteurs clés dans l’économie mondiale, facilitant les flux de capitaux internationaux, les échanges commerciaux et les investissements transfrontaliers. Elles permettent aux entreprises et aux investisseurs d’accéder aux marchés financiers globaux, ce qui leur permet de diversifier leurs portefeuilles et leurs sources de financement. Les banques internationales facilitent les transactions en devises étrangères, les transferts de fonds et les investissements directs étrangers (IDE), soutenant ainsi la mondialisation et l’intégration économique. En outre, les institutions financières gèrent les risques liés aux fluctuations des taux de change et aux variations des conditions économiques mondiales, offrant des produits dérivés et d’autres instruments de couverture.

 

L’État et les administrations publiques jouent un rôle indispensable dans l’économie en tant que régulateurs, producteurs de services publics, et agents de redistribution

L’État et les administrations publiques jouent un rôle indispensable dans l’économie en tant que régulateurs, producteurs de services publics, et agents de redistribution. En tant que régulateurs, ils établissent et maintiennent les cadres juridiques et institutionnels qui assurent le bon fonctionnement des marchés, protègent les droits de propriété, et favorisent la concurrence. Les administrations publiques fournissent également des biens et services publics essentiels, tels que l’éducation, la santé, la sécurité, et les infrastructures, qui sont fondamentaux pour le bien-être social et le développement économique. En outre, l’État intervient dans l’économie par le biais de politiques budgétaires et monétaires pour stabiliser l’activité économique, lutter contre les inégalités, et stimuler la croissance. À travers la collecte des impôts et la redistribution des ressources qui en découle, l’État contribue à réduire les disparités économiques et sociales. Ainsi, l’État et les administrations publiques sont des acteurs clés dans la promotion d’un développement économique équilibré, inclusif et durable pour tous les autres agents économiques.

L’État et les administrations publiques entretiennent des relations étroites avec les ménages à travers la collecte d’impôts et la fourniture de services publics. Les impôts sur le revenu, la consommation et la propriété constituent une part importante des recettes publiques. En échange, les services essentiels des ménages tels que l’éducation, la santé, la sécurité sociale, et les infrastructures sont fournis par l’État. Ces services améliorent la qualité de vie des citoyens et soutiennent leur bien-être économique. De plus, l’État intervient pour redistribuer les ressources via des programmes sociaux et des aides financières, dans le but de réduire les inégalités et à protéger les ménages les plus vulnérables contre les aléas économiques.

Les entreprises et l’État entretiennent une relation généralement bénéfique. L’État régule les activités des entreprises pour assurer un environnement de marché équitable, protéger les droits des consommateurs et des travailleurs, et encourager des pratiques durables. Les entreprises paient des impôts sur les bénéfices, la valeur ajoutée et d’autres contributions fiscales, qui constituent une part significative des recettes publiques. En retour, l’État soutient les entreprises à travers des politiques économiques favorables, des subventions, des incitations fiscales, et des investissements en infrastructures. Les politiques publiques peuvent également orienter les investissements vers des secteurs stratégiques, stimulant ainsi l’innovation et la croissance économique.

Les institutions financières, telles que les banques, interagissent étroitement avec l’État et les administrations publiques. L’État régule ces institutions pour garantir leur stabilité, protéger les déposants, et maintenir la confiance dans le système financier. Les banques centrales, agissant au nom de l’État, mettent en œuvre des politiques monétaires qui influencent les taux d’intérêt, la masse monétaire et la stabilité économique globale. En outre, les institutions financières collectent et gèrent les dépôts des administrations publiques, et participent à l’émission et à la gestion de la dette publique. Ces interactions sont cruciales pour la transmission des politiques économiques et la gestion efficace des finances publiques.

L’État, mais également les administrations publiques d’une manière générale, ont un rôle qui est clé dans les relations économiques internationales. En effet, ils négocient des accords commerciaux, des traités d’investissement et des partenariats économiques qui facilitent les échanges commerciaux et les flux de capitaux avec le reste du monde. Les politiques commerciales mises en place vont avoir une influence sur les importations et sur les exportations, ce qui va directement affecter les entreprises et les ménages. L’État peut également intervenir, si cela est nécessaire, sur les marchés de change pour stabiliser la monnaie nationale. De plus, les relations diplomatiques et économiques avec d’autres pays sont essentielles pour attirer les investissements directs étrangers (IDE) et promouvoir la coopération internationale en matière de développement économique et de sécurité.

 

Le reste du monde joue un rôle crucial dans l’économie nationale à travers les échanges commerciaux, les investissements internationaux, et la mobilité des capitaux et de la main-d’œuvre

Le reste du monde joue un rôle crucial dans l’économie nationale à travers les échanges commerciaux, les investissements internationaux, et la mobilité des capitaux et de la main-d’œuvre. Les échanges commerciaux permettent aux pays (et donc aux agents économiques qui les composent) d’accéder à des biens et services qu’ils ne peuvent pas produire efficacement eux-mêmes, favorisant ainsi la spécialisation et les avantages comparatifs. Les investissements directs étrangers (IDE) et les flux de capitaux stimulent la croissance économique en fournissant les ressources financières nécessaires pour le développement des infrastructures, la technologie et l’innovation. De plus, la mobilité de la main-d’œuvre à l’échelle internationale enrichit les marchés du travail par la diversité des compétences et des talents. Les interactions économiques des agents économiques avec le reste du monde influencent également la balance commerciale, les taux de change et d’une manière plus globale, la stabilité macroéconomique. En participant activement à l’économie mondiale, les pays peuvent bénéficier d’une croissance plus rapide, d’une meilleure allocation des ressources et d’une plus grande résilience face aux chocs économiques. Ainsi, le reste du monde est un acteur vital dans le réseau complexe des relations économiques internationales, contribuant à la prospérité et au développement global.

Les ménages sont directement affectés par les relations économiques internationales à travers la consommation de biens et services importés. L’accès à une variété de produits provenant du reste du monde permet aux ménages de bénéficier de la diversité et de la compétitivité des prix. Les transferts de fonds internationaux, souvent envoyés par des membres de la famille travaillant à l’étranger, augmentent également le revenu disponible des ménages et soutiennent leur consommation. De plus, la mondialisation offre aux ménages des opportunités d’emploi et de formation à l’étranger, élargissant ainsi leurs horizons professionnels et personnels.

Les entreprises dépendent fortement des échanges internationaux pour leur croissance et leur compétitivité. L’importation de matières premières, de composants et de technologies permet aux entreprises de réduire leurs coûts de production et d’améliorer la qualité de leurs produits. Les exportations ouvrent des marchés nouveaux et plus vastes, permettant aux entreprises d’augmenter leurs ventes et d’optimiser leurs économies d’échelle. Les investissements directs étrangers (IDE) apportent des capitaux, des technologies avancées et des pratiques de gestion innovantes, renforçant ainsi la compétitivité des entreprises locales. De plus, les entreprises multinationales profitent des chaînes de valeur globales pour maximiser leur efficacité et leur rentabilité.

Les institutions financières jouent un rôle clé dans les relations économiques internationales en facilitant les flux de capitaux et les transactions transfrontalières. Les banques et les marchés financiers internationaux permettent aux entreprises et aux gouvernements d’accéder aux financements nécessaires pour leurs projets d'expansion et leurs investissements en infrastructure. Les institutions financières gèrent également les risques liés aux fluctuations des taux de change, aux variations des prix des matières premières et aux conditions économiques globales. De plus, les investissements internationaux dans les marchés financiers permettent de diversifier les portefeuilles d’investissement des ménages et des entreprises, ce qui leur offre de meilleures opportunités en matière de rendement.

Les États et les administrations publiques interagissent avec le reste du monde à travers la politique commerciale, les accords internationaux et la diplomatie économique. Les accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux facilitent les échanges de biens et de services, réduisent les barrières tarifaires et non tarifaires, et harmonisent les réglementations. Les flux d’aide au développement et les programmes de coopération économique soutiennent les pays en développement et favorisent la stabilité économique mondiale. Les États participent également aux institutions financières internationales, telles que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, pour assurer la stabilité financière globale et promouvoir le développement économique. En outre, les politiques d’immigration et d’éducation internationales influencent la mobilité des talents et le transfert de connaissances.

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