Informations principales
Maurice Allais est un économiste et physicien français, né le 31 mai 1911 à Paris, en France et mort le 9 octobre 2010 à Saint-Cloud, dans le même pays.
Il est issu d’un milieu modeste, ce qui ne l’a pas empêché d’être major de l’École Polytechnique et de rejoindre ensuite le Corps des mines (qui regroupe les ingénieurs des mines de la fonction publique française), rattaché au ministère de l’Économie et des Finances.
Sa vocation d’économiste est apparue lors d’un voyage aux États-Unis en pleine Grande Dépression des années 1930. Il a été frappé par la misère, ainsi que par le manque de compréhension des élites face à cet événement et ses conséquences. C’est cela qui l’a poussé à s’intéresser à l’économie, en tant qu’autodidacte, afin de comprendre et d’expliquer les événements et donc pour essayer d’empêcher les mêmes erreurs de se reproduire.
C’est à ce titre qu’il a écrit son premier ouvrage intitulé À la recherche d’une discipline économique, publié en 1943, devenu ensuite Traité d’économie pure en 1994. L’objectif qu’il avait avec ce livre était d’établir une théorie générale qui soit rigoureusement en adéquation avec les données qui ont pu être observées. En effet, il accorde une attention importante au critère de l’expérience, qui remet en cause, selon lui, certaines vérités établies si elles ne sont pas compatibles avec les données issues de l’observation. Cette manière de fonctionner l’a amené à soutenir des propositions à rebours de ce qui se faisait et sans prendre en compte le passé et la tradition.
Jusqu’en 1960, il mène, simultanément, des travaux en physique et en économie, et s’emploie à rapprocher les différentes sciences qu’il juge trop séparées, et plus particulièrement l’économie, la sociologie et la psychologie. Ses travaux vont permettre le développement ou l’apparition de nombreux concepts dans les sciences économiques tels que ceux du paradoxe d’Allais, de la théorie des choix aléatoires, de la théorie générale des surplus distribuables, de la théorie de la dynamique monétaire, ou encore des principes de la règle d’or.
Il a obtenu en 1988 le prix Nobel d’économie pour ses contributions, considérées comme pionnières, à la théorie des marchés et à l’utilisation efficiente des ressources.
En plus de ses nombreux travaux, Maurice Allais a eu de nombreuses responsabilités comme celle de titulaire de la chaire d’économie de l’École des mines de Paris pendant quarante ans, professeur d’université à Genève et aux États-Unis, et enfin, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) pendant trente ans.
D’un point de vue économique, Maurice Allais est difficile à classer dans la mesure où il se disait à la fois libéral et social, voire protectionniste. Il a critiqué la mondialisation, tout en se montrant favorable au libre-échange, mais uniquement à l’intérieur de groupes d’États homogènes économiquement et qui forment une même zone d’échange. C’est à ce titre qu’il était opposé à l’ouverture douanière entre des pays qui ont de fortes disparités de développement (économie, niveau de développement, protection sociale, normes environnementales, etc).
Par ailleurs, il a dénoncé la déréglementation financière, le régime des changes flottants et la suppression des protections douanières. Il a même prédit que ces nouveautés (qui l’étaient à l’époque où il l’a dit) provoqueraient le déclin de l’emploi en Europe, et le risque d’une nouvelle grande dépression dans le monde.
Les sujets concernant l’économie pure
Lorsque Maurice Allais débute la rédaction, en autodidacte, de son premier ouvrage intitulé À la recherche d’une discipline économique, il a commencé à lire les principaux auteurs seulement une année avant. Parmi eux, il considère que ses principaux inspirateurs sont Léon Walras, Vilfredo Pareto et Irving Fisher. À ce moment-là, il se fixe comme objectif de reconstruire la science économique sur des bases plus rigoureuses et à la fois plus réalistes, en s’attelant successivement à trois domaines qu’il nomme l’économie pure, l’économie appliquée et l’économie de demain.
Dans ce premier livre, il développe le volet microéconomique de l’économie pure. En effet, il retrouve ou même anticipe plusieurs des propositions et des théorèmes mis en avant par d’autres économistes comme par exemple John Hicks et Paul Samuelson, mais en leur donnant souvent une formulation plus générale et rigoureuse. Il apporte notamment une démonstration de la théorie de l’équilibre général qui sera ensuite développée par Kenneth Arrow et Gérard Debreu en 1954. Selon cette théorie, il existe, sous certaines conditions précises et très restrictives, un équilibre général de marché.
Maurice Allais stipule que toute situation d’équilibre d’une économie de marché correspond à une situation d’efficacité maximale, sachant que la réciproque est possible dans la mesure où toute situation d’efficacité maximale correspond à une situation d’équilibre d’une économie de marché. Cela implique donc que le marché assure l’efficacité économique, ainsi qu’une répartition optimale des revenus dans la société. Par ailleurs, il prolonge son raisonnement en l’appliquant aux secteurs “à rendements croissants”, c’est-à-dire où une seule grosse entreprise produit de manière plus efficace que des centaines de petites. Dans ce cas, le prix d’équilibre est alors inférieur à celui qui permet d’assurer la rentabilité de l’entreprise, ce qui crée un déficit. Cela signifie donc, pour lui, qu’il est légitime que l’État prélève un impôt afin de financer ce déficit “optimal”.
C’est dans le cadre de cette analyse que Maurice Allais utilise le processus de tâtonnement walrasien, qui mène à l’équilibre des marchés.
Dans son ouvrage intitulé Économie et intérêt, publié en 1947, il introduit les notions de temps et de monnaie, ce qui lui permet de traiter le sujet de la dynamique monétaire et de la croissance des économies capitalistes. Sur ces thèmes, il formule plusieurs propositions et démonstrations. En effet, il sera l’un des tout premiers économistes à démontrer la règle d’or de la croissance qui stipule qu’un taux d’intérêt à long terme égal au taux de croissance de la population permet de maximiser la consommation, car l’effort d’investissement se situe alors au niveau optimal.
C’est dans ce cadre qu’il développe le modèle à générations imbriquées (également développé quelques années plus tard par Paul Samuelson) qui est censé permettre l’interprétation des effets des politiques économiques en prenant en compte la structure démographique. Avec ce modèle, il étudie aussi la manière dont la demande de monnaie pour effectuer des transactions réagit aux variations du taux d’intérêt.
Peu importe le niveau de formalisation, Maurice Allais considère que la théorie économique doit partir des faits, de l’observation et des données. C’est cette vision qui l’amène à critiquer, de plus en plus vivement, les dérives d’une discipline qui privilégie, selon lui, la maîtrise mathématique aux dépens du réalisme. Ce qu’il qualifie de nouveau totalitarisme scolastique le pousse à s’éloigner, dans les années 1960, de l’analyse de l’équilibre général de Walras et de la remplacer par une étude qui prend pour objet les marchés réels (plutôt qu’un marché utopique), fondée sur l’idée de surplus et qui privilégie l’étude du déséquilibre. Cela signifie que la dynamique économique se caractérise par la recherche, la réalisation et la répartition d’un surplus. Pour lui, il y a donc un équilibre général seulement lorsqu’il n’y a plus de surplus réalisable.
À l’occasion d’une conférence qui a eu lieu à New York en 1953, Maurice Allais, qui était intéressé par la théorie des choix et de la décision, en a profité pour étudier le concept d’utilité espérée, issu des travaux de John von Neumann. C’est dans ce cadre qu’il formule ce qui a été appelé le Paradoxe d’Allais qui concerne l’attitude d’un individu rationnel qui doit faire des choix dans une situation risquée. Cela remet en cause le modèle traditionnel de rationalité des choix. À travers ce paradoxe, il montre qu’un individu, confronté au choix de plusieurs loteries avec des risques différents, ne maximise pas ses gains espérés, mais vise plutôt la sécurité. Il démontre également que lorsque le risque est très important, le joueur va davantage se focaliser sur la prime de risque.
Les implications du paradoxe d’Allais vont donner lieu à de nombreux développements en théorie de la décision et en économie comportementale.
Les sujets concernant l’économie appliquée
Pour Maurice Allais, l’économie pure n’a un sens que si elle est utilisée comme un instrument d’intervention sur la réalité, ce qui le pousse à s’intéresser à l’économie appliquée. En effet, selon lui, les sciences économiques doivent chercher à établir les fondations sur lesquelles une politique économique et sociale pourrait être basée. C’est à ce titre qu’il est intervenu à plusieurs reprises sur des questions de politique économique et sociale en défendant des réformes économiques découlant de ses propres analyses. Par ailleurs, plusieurs de ses élèves et partisans ont eu un rôle important dans la mise en place du secteur public en France après la Seconde Guerre mondiale.
Dans son œuvre, Maurice Allais s’est montré contrasté, et même paradoxal. En effet, au même moment que Milton Friedman, il a reformulé la théorie quantitative de la monnaie, ce qui l’a fait être considéré par certains de ses confrères comme un monétariste et un néolibéral. Il rejoint d’ailleurs la fondation nommée la Société du Mont-Pèlerin créée par Friedrich Hayek qui défend le libéralisme contre les menaces du socialisme et de la social-démocratie. De plus, il défend l’allégement des contraintes sur le marché du travail, la flexibilité des salaires, et la réduction des indemnités de chômage afin d’assurer le plein-emploi.
Mais en même temps, il se revendique du libéralisme de John Maynard Keynes en se positionnant en faveur d’un service public important et en faveur d’un protectionnisme éclairé.
Maurice Allais était un partisan convaincu de l’unité européenne, mais plutôt que le Traité de Maastricht qui institue une Union européenne entre les 12 États membres de la Communauté européenne et qui ouvre la voie à une monnaie unique, il soutient une Europe démocratique, humaniste et pacifique. C’est sur la base de cette vision qu’il s’attaque à ce qu’il nomme la “chienlit laisser-fairiste du libre-échangisme mondialiste”, c’est-à-dire au libéralisme, à la multiplication des déréglementations et à la politique libre-échange mondialiste de l’Union européenne.
Par ailleurs, le livre qu’il publie en 1990 intitulé La mondialisation, est dédié, selon ses mots, à toutes les victimes dans le monde entier, de l’idéologie libre-échangiste mondialiste, idéologie qu’il juge erronée et désastreuse.
C’est en raison de ses nombreuses positions contradictoires et paradoxales que Maurice Allais a été considéré comme un libéral par certains, un altermondialiste et interventionniste par d’autres, ou encore un conservateur par d’autres encore.
Maurice Allais : des idées contraires à celles du consensus de Washington
Après avoir reçu son prix Nobel d’économie en 1988, Maurice Allais a participé, à travers plusieurs livres et articles, au débat public qu’il y a eu à ce moment-là concernant l’organisation économique mondiale. Un certain nombre de ses recommandations ont été à l’encontre des pratiques qui se sont généralisées avec la dérégulation financière, le flottement généralisé des monnaies et la baisse générale des frontières économiques, suite au Consensus de Washington. Ce dernier est un ensemble de mesures d’inspiration libérale, datant des années 1980 et qui concernent les moyens de relancer la croissance économique, notamment dans les économies en difficulté à cause de leur endettement comme c’était le cas, par exemple, en Amérique latine. Ce consensus s’est établi entre les différentes grandes institutions financières internationales ayant leur siège à Washington (d’où son nom), à savoir le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale (BM) et le département du Trésor américain.
Maurice Allais préconise donc d’interdire la cotation boursière continue, car il juge que la cotation continue est contraire aux règles économiques qui veulent que, plus il y a la rencontre d’offres et de demandes et plus le prix qui en découle sera significatif. Il estime également qu’elle n’a aucune utilité, si ce n’est de permettre de réaliser des gains spéculatifs, sans lien avec le réel, et cela, au prix d’une plus grande volatilité des marchés financiers.
Il souhaite qu’il y ait une indexation généralisée des contrats sur l’inflation, parce qu’il juge que l’inflation est contraire à la vérité économique et fausse même la bonne allocation des ressources. Dans l’objectif de forcer la vérité économique des contrats (et plus particulièrement des prêts), il réclame qu’il y ait une indexation généralisée des contrats, et donc ceux qui impliquent des intérêts. Cette idée a néanmoins été refusée par le secteur de la finance et de la banque, et va à l’encontre des politiques de désindexation mises en place à cette époque.
Maurice Allais réclame aussi pour les banques l’interdiction de la transformation bancaire et de la création de la monnaie. En effet, il explique que les dépôts effectués par les particuliers doivent être réellement des dépôts, c’est-à-dire un bien qui appartient à celui qui le dépose, ce qui implique que la banque ne doit pas pouvoir en disposer comme elle le souhaite. Dans ces conditions, cela signifie que le secteur bancaire ne peut donc plus créer de monnaie de crédit. Les banques pourront, selon sa vision, quand même faire des prêts, mais avec des ressources qui ont une durée d’immobilisation comparable à celle des prêts qu’elles accordent.
Il estime que la création monétaire doit être réservée à l’État et les gains qui en découlent doivent servir à diminuer les charges fiscales générales. Maurice Allais tient ce raisonnement parce que, selon lui, toutes les grandes récessions sont provoquées par les dérèglements des crédits. Si cette mesure était appliquée, cela permettrait d’obtenir une croissance plus régulière.
Maurice Allais défend également l’idée d’un impôt sur le capital. En effet, il fait une distinction entre la rente du capital d’un côté, et les revenus du travail d’un autre côté. Il estime qu’il coexiste un titre de propriété d’une part, et des droits de la société sur la terre et sur d’autres biens issus du travail qui a permis la formation de la rente d’autre part.
C’est pour cela qu’il a proposé que la rente dégagée revienne à la collectivité sous la forme d’un impôt forfaitaire, annuel, anonyme et impossible à éluder, d’un montant de 2 % sur le capital physique (c’est-à-dire les terrains, bâtiments et équipements). De plus, il souhaitait que ceux qui possèdent le capital payent à la société un loyer pour avoir le droit d’en disposer, ce qui est censé permettre de supprimer les impôts sur les revenus du travail. Maurice Allais a émis ce raisonnement parce qu’il contestait la vision qui voulait que les acteurs les plus performants soient lourdement taxés, alors que ceux qui gaspillent leur capital le sont peu ou même pas du tout.
Le Paradoxe du voyageur de Calais
Le Paradoxe du voyageur de Calais est une théorie selon laquelle un voyageur monte subitement à Calais dans un train en direction de Paris. Maurice Allais se demande alors quel est le coût de cette décision, ou plus concrètement, combien coûte un passager monté à Calais dans le train pour Paris.
Le contrôleur du train estime que le train serait, dans tous les cas, parti, que ce voyageur y soit ou non, et donc qu’il n’est pas possible de mesurer et de chiffrer la consommation de ressources supplémentaires que cela aurait engendré. Ce raisonnement le pousse à dire que le coût pour la compagnie est nul.
Le chef de train est plus mesuré puisqu’il considère que si, par exemple, trente voyageurs comme celui-là sont ajoutés, alors cela l’oblige à ajouter une voiture au train. Il en déduit donc que le coût réel correspond au 30ème du coût de cette voiture durant le temps de transport.
Le chef de ligne, quant à lui, constate qu’il est possible de rajouter des voitures, mais qu’au-delà d’un certain nombre (environ 15), il sera obligé de doubler son train. Cela l’amène à considérer que le coût d’un voyage doit prendre en compte le trentième du coût de la voiture (comme le pense le chef de train), mais également le 450ème (ce qui correspond à 30 x 15) du coût de la motrice et du salaire du conducteur.
Enfin, le chef de réseau estime qu’il n’est pas possible de multiplier comme cela les trains sans risque sur une même voie, et qu’à partir d’un certain nombre de trains par jour, il est obligé de doubler la ligne de train. Il ajoute donc d’autres frais tels que la participation au coût de la ligne pour la durée du transport.
À travers ce raisonnement, Maurice Allais montre que, grâce à des approximations successives, il est possible d’arriver à ce que doit être le coût minimal du billet afin que la compagnie ferroviaire ne se retrouve jamais dans une impasse ou à perte. Cet exemple a pris le nom de métaphore du voyageur de Calais, car il illustre le fait qu’il n’est jamais vraiment possible de parler du coût d’un bien ou d’un service, et qu’il vaut mieux parler du coût d’une décision. Cela signifie donc que la notion de coût a un caractère relatif.
Maurice Allais a vivement critiqué la mondialisation
Sur le sujet de la mondialisation, Maurice Allais a vivement critiqué cette dernière en considérant qu’elle n’apportait que de l’instabilité, du chômage et des injustices. Il estime également qu’une mondialisation généralisée n’est ni nécessaire, ni souhaitable et peut être évitée. Il constate d’ailleurs que le chômage est causé par les délocalisations, qui viennent elles-mêmes des différences de salaires excessives entre les pays. Cela justifie donc, et même nécessite, selon lui, de mettre en place un protectionnisme raisonné entre des pays qui ont des revenus très différents. Il juge que l’absence de protection dans cette situation aura pour conséquence de détruire toutes les activités des pays aux revenus les plus élevés.
Maurice Allais considère que la crise et la mondialisation sont liées. En effet, selon lui, la crise financière et bancaire n’est que le symptôme le plus visible et impressionnant d’une crise économique qui est en réalité plus profonde, à savoir la déréglementation de la concurrence sur le marché international du travail. Pour lui, le chômage vient de la libéralisation complète du commerce. C’est à ce titre qu’il considère qu’attribuer la crise de 1929 à des causes protectionnistes revient à commettre une contradiction historique. La véritable origine de cette crise était déjà, à cette époque, le développement sans limites du crédit dans les années précédentes.
En 1992, Maurice Allais a critiqué le Traité de Maastricht voté cette même année en considérant qu’il insistait de manière excessive sur le libre-échange. Il a aussi émis des réserves concernant la monnaie unique européenne.
Quelques années après, en 2005, il s’est également montré réservé au sujet de la Constitution européenne.
Maurice Allais a mené des recherches au-delà de la sphère économique
Au-delà de ses nombreux travaux dans le domaine de l’économie, Maurice Allais a également mené des recherches dans les autres sciences humaines comme la sociologie, la psychologie, la politique et l’histoire parce qu’il était convaincu que l’économie devait être étroitement associée à ces autres sciences. D’ailleurs, en tant que passionné d’histoire, il a notamment travaillé dans les années 1960 sur un livre intitulé Essor et déclin des civilisations, qu’il n’a finalement pas achevé, ni publié.
Maurice Allais a également apporté plusieurs contributions à la physique théorique, ayant été ingénieur de formation. Il croit d’ailleurs que l’économie relève des mêmes méthodes que la physique et que ces deux sciences ont les mêmes régularités. Il démontre, pour la physique, la même ambition qu’avec l’économie, en ayant le projet d’unifier les théories de la gravité, de l’électromagnétisme et des quantas. Ses contributions à la physique théorique sont publiées sous la forme d’une série intitulée Contributions de Maurice Allais à la physique théorique et expérimentale, qui comprend plusieurs volumes.